Marche d'endurance : ce qu'il faut et pourquoi ça vaut le coup

Cet article est paru pour la première fois dans le magazine The House of Wellness.

Il y a une citation de Sir Edmund Hillary qui dit : « Ce n'est pas la montagne que nous conquérons, mais nous-mêmes. Il parlait, bien sûr, de gravir le mont Everest, mais on pourrait en dire autant de la marche sur de longues distances.

Pour le marcheur d'endurance Ōtautahi Matt Rose, le désir d'enfiler des bottes et de partir sur la piste pour amasser des fonds pour une œuvre caritative a commencé après avoir subi une grave blessure au cou en 2014.

Fervent adepte du mantra "corps sain, esprit sain", il a commencé un programme de marche quotidienne pour améliorer sa condition physique. Il a rapidement découvert que cela était non seulement bénéfique pour son bien-être physique mais aussi pour sa santé mentale.

"La marche est extrêmement bénéfique pour mon humeur et ma vision globale de la vie", dit-il. "Cela me donne un répit temporaire mais régulier du bruit et des exigences d'une journée de travail typique. J'ai du temps de qualité pour réfléchir et traiter les défis, résoudre les problèmes, élaborer des stratégies et rêver."

Inspiré par un voyage qu'il a fait avec sa femme Rachel en 2020, il a décidé de marcher le long de l'île du Sud sur l'emblématique sentier Te Araroa, qui se traduit par "le long chemin". Le sentier est un itinéraire de marche clairement défini de 3 000 km le long d'Aotearoa et devient de plus en plus populaire, avec le potentiel de rivaliser avec les grandes randonnées mondiales telles que le Camino de Santiago, le sentier des Appalaches et le sentier des crêtes du Pacifique.

La préparation d'une marche d'endurance longue distance implique de multiples considérations organisationnelles. Le programme d'entraînement physique commence par la condition physique de base, l'endurance et la force, qui augmentent graduellement jusqu'à des randonnées de plusieurs jours. Conditionner les pieds, le corps et l'esprit pour supporter de longues journées à porter un sac lourd peut prendre des mois de préparation, avec une logistique supplémentaire pour décider de la bonne nourriture pour répondre à plusieurs mois sur la route.

Il n'est donc pas surprenant que pour parcourir le sentier Te Araroa, il faille être autonome et autonome pendant plusieurs jours.

"Les blessures sont monnaie courante sur le sentier, simplement à cause du terrain incroyablement difficile, qui est ensuite exacerbé par le mauvais temps", explique Matt. "Les ampoules sont les plus courantes, mais les ecchymoses causées par les chutes, les foulures musculaires (le mollet et les quadriceps sont typiques) ou une entorse à la cheville sont également fréquentes. Un kit complet de premiers secours est essentiel, tout comme un esprit positif pour franchir certaines barrières contre la douleur."

Enfin, la coordination avec une personne de soutien pour le réapprovisionnement et les autres renforts nécessaires est essentielle. Matt a une communication 24h/24 et 7j/7 avec Rachel via un appareil Garmin InReach, ce qui a été inestimable.

Le conseil de Matt pour tous ceux qui commencent une routine de marche ? "Il est important de comprendre que cela prend du temps et des efforts sur une longue période. Les résultats ne sont pas linéaires. Il n'y a pas de raccourcis. Développer de bonnes habitudes pour s'engager dans une routine au fil des mois et des années créera de manière cumulative des avantages démontrables pour votre santé physique et mentale. "

Pour plus d'informations sur la marche de Matt et pour faire un don aux œuvres caritatives qu'il a choisies, visitez mattsgoodwalk.nz.